Depuis presque un demi-siècle, The Cure, emmené par son leader Robert Smith, fait entendre sa différence. Au travers de l’album iconique "Disintegration" (1989), exploration d’un phénomène générationnel. Rock star à la silhouette-signature, Robert Smith mène depuis bientôt cinquante ans The Cure dans une traversée pop de la marginalité. Univers sonore unique infusé de post-punk, entre chansons dark wave et succès plus mainstream, comme "Friday I'm In Love", "Love Cats" ou "Lullaby", le groupe britannique à l’envoûtante mélancolie occupe une place à part dans la galaxie rock. En 1989, Disintegration, son huitième et tourmenté album studio, peut-être le plus audacieux, marque un tournant, lui valant un succès planétaire – 4 millions d’exemplaires vendus. Car ce disque, souvent considéré comme un chef-d’œuvre, percute avec justesse un monde qui bascule avec l’effondrement du bloc de l’Est.